Jewel Shaw, Nêhiyawak (Crie)/Métis, est née et a grandi à High Prairie, en Alberta. Elle a obtenu sa maîtrise en beaux-arts spécialisée en arts d’impression de l’Université de l’Alberta, à Edmonton en 2008. Ses œuvres ont été présentées sur la scène nationale et internationale dans diverses expositions collectives. Parmi les plus récentes, citons: la Bienal Do Douro, à Alijó, au Portugal (2020); la Global Print 2019, à Douro, au Portugal (2019); la Triennale internationale de Novossibirsk, au Musée d’art d’État de Novossibirsk, en Russie (2018); Li Salay à la Galerie d’art de l’Alberta, à Edmonton (2018); New Impressions: Experiments in Contemporary Native American Printmaking au Musée IAIA d’art autochtone contemporain, à Santa Fe, au Nouveau-Mexique (2017); Kyoto Hanga 2016 International Print Exhibition: Canada and Japan au Musée municipal d’art de Kyoto, au Japon (2016); Weaving Past into Present: Experiments in Contemporary Native American Printmaking au International Print Centre New York, dans le quartier Chelsea, à New York (2015); Six Artists Etching à Shoestring Press, à Brooklyn (2015); LandMarks: Indigenous Communities Connect au Tamarind Institute, à Albuquerque (2014); et The News From Here: The 2013 Alberta Biennial of Contemporary Art à la Galerie d’art de l’Alberta, à Edmonton (2013). 

Shaw a effectué des résidences d’artiste au Canada, aux États-Unis et en Australie, et a reçu de nombreux prix et subventions. Ses œuvres figurent dans diverses publications et collections au Canada comme à l’étranger. Shaw explore actuellement la mémoire, l’identité et la perte au moyen d’images symboliques et d’objets trouvés. Elle se sert des arts d’impression traditionnels, du dessin et des médias numériques pour illustrer des récits personnels qui examinent la mémoire collective et génétique du traumatisme et du deuil. Les objets, les images et le texte sont des métaphores destinées à déclencher des souvenirs et à susciter des histoires qui pourraient autrement rester enfouies.